Par le biais de la vidéo, de volumes et d’installations, je questionne les notions de groupes, de collectifs, en rejouant, déclinant des rituels sociaux préexistants ou bien inventés et qui font appel à des états méditatifs, des états de trance, des états-autre. Les rôles du féminin sont réédités et redistribués, détournés et les célébrations finissent par mètre en lumière des liens sensibles entre les gens.

Le son est omniprésent et devient un objets palpable, la voix est une guide. Des récits se forment et dessine les contours fragmentes d’une mythologie factice ou les gestes sont répétés à l’infini, et où les palais sont dotés d’âmes mais n’ont pas de porte d’entrée. Un ailleurs prend forme, qui emprunte à la fois au prémisse des civilisation antiques de mésopotamie et aux cinéma ou à la littérature de science fiction.

Mes installations immerssives sont toujours activée par quelqu’un, elles sont performées, habitée temporairement. Les objets ont plusieurs identités, leurs rôles changent toujours selon les situations et les échelles : une pièce en céramique est un immense sound système primitif dans une vidéos, elle est ensuite un outils qui soigne pendant une sessions de vibration sonore, placée tout contre le corps allongé.